Le cube

Le cube, si simple en apparence, n’a pas fini de nous livrer toute sa complexité et ses paradoxes.

Le cube est enfantin. Nous avons tous commencé avec un cube entre les mains. Facile de préhension et d’assemblage c’est un objet privilégié du développement psychomoteur de nos chères têtes blondes.

Le cube est espiègle. Tournez le dans tous les sens, jamais il ne vous montrera ses 6 faces en même temps. Au maximum, 3 faces sont visibles. Et pourtant, est-ce que l’invisible du cube n’existe pas ?

Le cube est omniprésent. L’aviez-vous remarqué, mais l’Atomium de Bruxelles est un cube ! A l’autre bout de l’échelle de grandeur, il y a des cubes tout autour de vous : C’est réseau possible en cristallographie notamment pour l’argent, l’or, le cuivre et le sel.

Le cube est complexe. On peut le construire de maintes manières, notamment par l’assemblage de triangles isocèles rectangles. Il peut aussi bien être la synthèse de formes plus complexes savamment assemblées.

Le cube est mystérieux. Il est régulièrement utilisé en philosophie et son apparition dans les peintures, films et bande-dessinées est toujours associée au mystère.

Le cube est mobile. Eh oui ! C’est encore un paradoxe du cube ! De récentes études ont démontré que le poisson-coffre, avec sa forme cubique est particulièrement hydrodynamique. Il est rapide et maniable. A tel point que l’industrie automobile commence à s’en inspirer fortement.

Le cube est stratégie !

La stratégie, c’est simple. Elle tient en quatre questions :

  • Où je vais ?
  • Pourquoi j’y vais ?
  • Avec quels moyens ?
  • Quel plan d’action ?

La stratégie est amusante. Les portes d’entrées sont multiples. C’est un vrai jeu de Lego® ou de Meccano®. Chacun la construit à son image, selon sa volonté et ses projections.

La stratégie est omniprésente. Nous faisons tous de la stratégie sans le savoir. Mais ceux qui en ont conscience vont plus vite plus loin que les autres.

La stratégie est complexe. Complexe car elle regroupe plusieurs notions. Et Quand on commence à s’y plonger, les angles d’approches se multiplient, au rythme des caractéristiques du cube : 6 faces, 12 arêtes, 8 sommets, 3 faces par sommet etc. On y trouve le tétraèdre de l’entreprise :

  • Métier et missions
  • Structure
  • Prise de décision
  • Image

La stratégie est mobile : Sans nécessairement tout chambouler, elle oblige à la réflexion et à repositionner certaines décisions, actions. Et c’est un exercice itératif. Le paradoxe de la stratégie est que pour chaque action pensée et mise en œuvre, cela impacte la suite et remet en cause la stratégie initiale !

Chefs d’entreprises, jouez au cube !

Ne vous contentez pas de regarder ce qui est visible !

Arnaud BISIG

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