SEX

Non, vous ne rêvez pas.

Cubeflight tient une causerie sur le sexe.

Si je quoi ? Je provoque ? Affirmatif. Et quoi d’autre ? C’est tactique ? No comment.

Ce choix éditorial n’est pas anodin : Sexe (vous aurez remarqué qu’il est plus court chez les anglo-saxons que chez les français…) est certainement le mot le plus recherché sur le net.

Gros score

Avec un sujet sur le sexe nous visons le gros score.

Le choix d’écrire le titre en anglais devrait nous permettre d’atteindre cet objectif.

D’abord parce que la population qui parle anglais est dominante sur le web, ensuite, si c’est un français moyen en orthographe ou qui écrit en SMS nous avons plus de chance de le capter. Enfin, si l’on compte sur la gentille intelligence artificielle, nous devrions sortir du champ lexical proprement parler pour l’associé au champ phonique. Merci l’A.I. !

Donc, cet article devrait exploser les statistiques de « hit ».

 

Provocation

Evidemment que ce sujet est une pure provocation !

Quoique la stratégie et la tactique peuvent être génératrices de plaisir. Certains se complaisent bien dans les chiffres…

Au-delà de la provocation, se pose la question de la quantité sur la qualité.

En amour comme en affaire, qui trop embrasse mal étreint.

Le suspens est à son comble !

A votre avis, combien de connexion ? Combien de déçus ? Combien de lecteur ? Combien de lecteurs amusés et satisfaits ?

Ne nous faisons pas d’illusion. Si la courbe part de haut, très rapidement elle va s’effondrer et tangenter le zéro. C’est le premier effet de la provocation.

La provocation a du bon, mais il faut que la suite soit à la hauteur. Sans quoi la frustration est grande. Le sentiment de se faire avoir peut même prendre le dessus et vous coller au 36e dessous. C’est, concernant le sexe, exactement ce qui va se passer pour cet article.

Frustration

Hé non cet article n’est pas interdit aux moins de 18 ans !

Pas de photo, pas de texte croustillant, rien qui puisse heurter la sensibilité des plus jeunes ou de certains moins jeunes au point de trouver un prétexte à une levée de bouclier ou une volée de bois vert.

Rien non plus qui puisse satisfaire une certaine curiosité reptilienne chez d’autres.

Bref, quel que soit le camp, l’article génère une certaine frustration. Le titre ne tient pas sa promesse. Vous pensiez vous encanailler, finalement c’est presque sérieux. Le fantasme est mort.

La réflexion se transfère très bien aux offres de produits ou services plus « classiques ». Alléchantes de prime abord et inversement satisfaisantes à la fin. On vous avait promis monts et merveilles, vous avez un résultat banal.

Une seule règle que nous répétons à l’envie : « ne vous contentez pas de regarder ce qui est visible ». En d’autres termes, méfiez-vous des effets d’annonces comme émetteur et comme récepteur.

Nous tous qui gérons une unité commerciale avons un seul but : Satisfaire le client pour qu’il achète et qu’il revienne. Le fidéliser oui, le frustrer et pire, le décevoir non !

Vous le lirez dans tout bon manuel de stratégie ou de marketing (et les clients de Cubeflight s’en satisfont) : Il vaut mieux en donner un peu plus au client qu’un peu moins. C’est plus rentable.

Tactique

Evidemment que c’est tactique !

Notre but en rédigeant ces articles mensuels est d’augmenter la notoriété de Cubeflight et son chiffre d’affaires. Et s’il faut passer par le sexe pour arriver à nos fins, nous le ferons. La preuve !

Cependant est-il tactique d’appâter un maximum de passants pour avoir in fine un très grand nombre de déçus qui n’auront fait que quelques pas et vite demi-tour ?

Non ça ne l’est pas, avons-nous écrit un peu plus en amont.

Et pourtant, à chaque principe il y a des exceptions.

Par exemple, prenons cette enseigne de bricolage qui est connue pour faire des opérations flash du genre : « Prix ultra promotionnel pour les 1.000 premiers articles Tchuc ».

3 possibilités se présentent :

Vous êtes dans les 1.000 premiers

Vous êtes le 1.001e Vous êtes arrivé après le 1.001e
Promesse = livraison = satisfaction. La pire des positions. Vous auriez crocheté les jambes de la personne devant vous, c’était bon. Il y a un petit effet pousse-au-crime dans ce genre de situation. Bienvenue chez les frustrés

Cette frustration va cependant générer un effet très positif pour le magasin. Elle aura créé chez vous un sentiment de défaite, d’énervement, que vous vous sentirez obligé de compenser. Comment ? En achetant un truc, n’importe quoi souvent, mais un truc. Vous ne repartirez pas les mains vides, vous ne serez pas venu pour rien. Non mais !

Travaillée ainsi, la frustration est une bonne tactique pour le business.

Comme tout, il faut faire attention aux abus et surtout éviter le « tant que je gagne, je joue » !

Alors combien des lecteurs du titre lisent encore ces lignes ? 1% ? Ce serait encore un très bon score.

Au-delà du lecteur proprement dit, les bienfaits de la statistique sont encore plus importants sur le web qu’ailleurs. Normalement nous avons bien joué. Peut-être que cela fera l’objet d’un prochain article ?

 

Adorateurs de Marc Dorcel et Jacquie et Michel, nous vous présentons nos excuses pour cette gentille duperie plus tactique que tactile.

Pour les autres, nous espérons vous avoir démontré qu’en stratégie

osez, osez, il en restera toujours quelque chose !

 

Arnaud BISIG

P.S. : Personne n’a été choqué ni blessé pendant la préparation et la rédaction de ce post.

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